We are pleased to announce a Call for Papers for the workshop series “Transnational Emancipatory Practices in the Face of the “Esperanto Paradigm” Experiences in the Long Twentieth Century” sponsored by the Franco-German University. With this year’s workshop theme “Pacifism in Practice”. The CfPs are in German and French.

French version below

Esperanto-Paradigma 2: Pazifismus in der Praxis, 6.-8. September 2022 in Bonn

Pazifismus und andere Reformprojekte waren auf globaler Ebene stets eng miteinander verbunden. Seit dem Ende des 19. Jahrhunderts lässt sich um 1900 die Entstehung zahlreicher transnationaler Bewegungen beobachten, die aus bürgerschaftlichen oder politisierten Milieus entstanden.

In der Esperantobewegung selbst ist die Idee des weltweiten und nationsübergreifenden Friedens von Beginn an zentral verankert. Dabei handelte es sich keineswegs um eine naive Idee, indem die Esperantobewegung hoffte, alle Barrieren und Grenzen schlicht abzuschaffen. Dem Gründer Zamenhof selbst ging es von Beginn an, seit 1887, eher um eine Neutralisierung der Risiken von bewaffneten Konflikten, indem jegliche linguistische Dominanz aufgehoben bzw. durch Esperanto überwunden werden sollte. Das primäre Ziel von Esperanto war nicht die Aufhebung von Nationen, Staaten und Nationalsprachen. Es ging vielmehr darum, jedem Volk, jeder Nation, jeder Sprachgruppe eine gleichberechtigte Stimme zu geben – im Idealfall in einer dauerhaft befriedeten Welt.

Die Esperantisten teilten ihre Ansichten mit vielen anderen Pazifisten und ihnen ging es um die Etablierung und Verbreitung von kulturellen Praktiken, die Abschaffung sozialer und kultureller Unterschiede, das Beenden von durch Kapitalismus erzeugter Ungleichheiten auf nationaler und globaler Ebene. So war die Einführung gerechter Welthandelsregeln ein regelmäßig gefordertes Argument für die Erreichung des Friedens. In einem ganz anderen Zusammenhang stand auch die Gleichberechtigung von Mann und Frau.

Diesen und anderen Fragen und Gebieten widmet sich dieser zweite Workshop. Im Zentrum stehen nicht nur die pazifistischen Ideale, sondern vor allem die zahlreichen Praktiken und Instrumente verschiedener Gruppen, Organisationen und Bewegungen. Gleichzeitig fragt der Workshop nach den Praxen des Pazifismus innerhalb und außerhalb der Esperantobewegung.

 Nach dem Vorbild der Esperantobewegung zielt der Workshop auf jedwede innovative und autonome Form unverbindlicher Assoziationen zwischen Individuen und Gruppen, die sich grenzüberschreitend formierte und sich für Pazifismus einsetzten. Anhand von Beispielen aus verschiedenen Bereichen nimmt der Workshop die Erfahrungen dezentraler Organisation auf globaler Ebene in den Blickpunkt und fragt danach, wie diese zu beschreiben und charakterisieren sind.

Ziel des Workshop-Zyklus ist es, einen Ort zur Diskussion und Reflexion über diese spezifischen Formen der Globalisierung zu schaffen, die sich aus der Tätigkeit von Bürgern und Aktivisten ergeben haben. Es geht vor allem darum, die Entstehung neuer Forschungsfelder zu erörtern und die Frage nach der Konstitution von Quellen im Zusammenhang mit nicht institutionalisierten transnationalen Bewegungen zu stellen.

Das Treffen in Bonn 2022 ist Teil einer Reihe von drei Workshops. Der erste hat in Berlin 2021 stattgefunden und der dritte wird in Paris 2023 stattfinden.

Der Workshop richtet sich an Masterstudierende, Doktoranden, und PostDocs.

Die Arbeitssprachen sind: Deutsch, Französisch, Englisch

Bewerbungsmodalitäten
Akzeptiert werden verschiedene Formate in Form von kurzen Berichten über laufende Master-/Doktorarbeiten, Beiträge zu Forschungsprojekten oder auch längere Referate. Bitte reichen Sie Ihre Unterlagen (max. 400 Worte Abstract, max. 2 Seiten Lebenslauf) bis zum 30. Juni 2022 bei Marcel Koschek (koschek@uni-bonn.de) ein.

Kontakt
Bei Nachfragen wenden Sie sich bitte an:

Marcel Koschek
koschek@uni-bonn.de

Paradigme espéranto 2: Le pacifisme en pratique, 6-8 septembre 2022, Université de Bonn

Pacifisme et projets réformistes d’échelle mondiale ont été et restent étroitement liés. Depuis la fin du 19e siècle, on observe  l’émergence de nombreux mouvements transnationaux issus de milieux citoyens ou politisés.

Les intentions pacifistes du mouvement espérantiste sont ancrées dans son acte de naissance. Elles ne se résument toutefois pas à l’idée naïve dans laquelle on les confine parfois et qui supposerait qu’un monde sans barrières linguistiques soit débarrassé des conflits armés. La proposition fondatrice de Zamenhof (1887) vise cependant clairement à neutraliser les risques de belligérance en abolissant toute forme de domination linguistique et culturelle. L’objectif premier de l’espéranto n’était pas de supprimer les nations, les États et les langues nationales. Il s’agissait plutôt de donner à chaque peuple, à chaque nation, à chaque groupe linguistique une voix égale, idéalement dans un monde durablement pacifié.

Les espérantistes partageaient leur vision avec de nombreux autres pacifistes qui se préoccupaient de l’instauration et du développement de pratiques culturelles visant l’abolition des inégalités sociales et la fin de l’exploitation capitaliste nationale coloniale. L’instauration de règles de commerce mondiales équitables était ainsi un argument régulièrement revendiqué pour parvenir à la paix. Mais aussi, dans un tout autre registre, l’égalité entre les hommes et les femmes.

C’est à ces questions et à d’autres domaines que sera consacré ce deuxième atelier. L’accent sera mis non seulement sur les idéaux pacifistes, mais aussi et surtout sur les nombreuses pratiques et instruments de différents groupes, organisations et mouvements. L’atelier s’interrogera sur les pratiques du pacifisme au sein et en dehors du mouvement espérantiste.

Suivant le modèle du mouvement espérantiste, l’atelier vise toute forme innovante et autonome d’association non contraignante entre des individus et des groupes qui se sont formés au-delà des frontières et qui se sont engagés pour le pacifisme. A l’aide d’exemples issus de différents domaines, l’atelier se penchera sur les expériences d’organisation décentralisée au niveau mondial et se demandera comment les décrire et les caractériser.

L’objectif du cycle d’ateliers est de créer un lieu de discussion et de réflexion sur ces formes spécifiques de mondialisation issues de l’action de citoyens et de militants. Il s’agit notamment de discuter de l’émergence de nouveaux champs de recherche et de s’interroger sur la constitution de sources liées à des mouvements transnationaux non institutionnalisés.

La conférence de Bonn 2022 fait partie d’une série de trois ateliers. Le premier a eu lieu à Berlin en 2021 et le troisième se tiendra à Paris en 2023.

Le séminaire est ouvert aux étudiants en master, doctorat et aux post-doctorants de toutes les universités.

Les langues de travail sont : Français, Allemand, Anglais.

Modalités de contribution
Différents formats sont acceptés sous la forme de courts exposés sur des travaux de master ou de doctorat en cours, des contributions à des projets de recherche ou encore de communications plus longues. Veuillez soumettre votre dossier (résumé de 400 mots maximum, CV de 2 pages maximum) à Marcel Koschek (koschek@uni-bonn.de) jusqu’au 30 juin 2022.

Contact
Si vous avez des questions, veuillez-vous adresser à:

Marcel Koschek
koschek@uni-bonn.de